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Laisser nous entreprendre

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18 mai 2008

Pharmacien salarié, je constate avec amertume que

Pharmacien salarié, je constate avec amertume que je ne fais pas partie de "la profession".

En effet, ce n'est qu'en lisant un hebdomadaire professionnel début octobre 2007, que j'apprenais hébété ceci:

Depuis plusieurs mois, l'Ordre travaillait sur une refonte de la loi de répartition démogéographique, en concertation avec les syndicats. Des propositions ont été adressées au ministère de la Santé. Mesure phare retenue: un quorum à 3500.

Pour une fois, tout le monde est d'accord. Le régime actuel de création, de transfert et de regroupement d'officines "n'est plus satisfaisant".

Ainsi, un projet de loi visant à augmenter le quorum de population pour l'ouverture d'une pharmacie a été intégré au PLFSS 2008.

Ce projet a été adopté en décembre 2007.

Il intoduit le changement suivant:

  1. -Pour les communes de moins de 30 000 habitants, on passe ainsi de 1 pharmacie pour 2500 habitants  à 1 pharmacie pour 3500 habitants (la première pharmacie étant maintenue à 2500 habitants)

  2. -Pour les communes de pus de 30 000 habitants, on passe de 1 pharmacie pour 3000 habitants à 1 pharmacie pour 3500 habitants.

D'autre part, les créations de pharmacies ne sont plus possibles dans l'immense majorité des cas.

On parle désormais "d'ouverture" de pharmacie, qui ne pourront se faire que par voie de transfert d'une commune exédentaire au vu du quorum, vers une commune où l'ouverture d'une nouvelle pharmacie serait possible toujours en fonction de ce nouveau quorum.

Plusieurs remarques à ce sujet:

Une telle loi n'aurait, semble-t-il, jamais dû être adoptée dans le cadre du PLFSS.

Le PLFSS doit présenter des textes de nature à améliorer les comptes de la Sécurité Sociale.

Adopter un texte qui, va faire diminuer le nombre de pharmacies sur le territoire par rapport à la population (qui elle continue d'augmenter) n'apporte rien en terme d'économies pour la SS.

Les patients munis d'une ordonnance, renonceront-t-ils à la faire honorer au prétexte qu'ils auront une distance plus importante à parcourir pour trouver une pharmacie ?

Rien n'est moins sur. On peut tout au moins espèrer que ceci n'était pas un objectif visé à la fois la "Profession" et le gouvernement.

Il s'agirait donc là de ce que l'on appèle un "cavalier" en terme juridique, c'est à dire un texte qui emprunte un véhicule législatif, (ici le PLFSS), et qui est « sans lien direct » avec le propos du texte qui l'englobe, (ici le financement de la Sécurité sociale).

Quel intérèt ?

Un PLFSS après adoption devient LFSS applicable immédiatement sans qu'il y ait besoin d'établir de décret d'application (souvent assez long à venir dans notre beau pays).

Ca va donc trés vite, or ici, "on" était très préssé, semble-t-il, puisque les chiffres de l'Insee sortiront à fin 2008...

Le Conseil Constitutionnel, garant de notre Constitition, a-t-il correctement

fait son travail ?

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18 mai 2008

Chers confrères adjoints, je vous laisse apprécier...

Jean-Charles Tellier interviewé par l'OCP:

Jean-Charles Tellier, élu à la présidence du Conseil Central de la Section A de l’Ordre en juin dernier, a accepté de nous faire partager son regard sur les grands dossiers de l’année écoulée ainsi que ses projets pour 2008.


Quel a été, selon vous, l’élément le plus marquant de l’actualité professionnelle de l’année 2007 ?

L’année 2007 a été très riche en événements. Nous avions heureusement réussi à en anticiper un certain nombre.

Je pense qu’un dossier très important pour l’avenir de l’officine a été représenté par les modifications de la loi de répartition démo géographique, sujet sur lequel l’Ordre avait beaucoup travaillé avec l'ensemble de la profession dès le mois d’avril, car il était évident que nous allions devoir être force de propositions, notamment à réception des chiffres du nouveau recensement qui doivent paraître dans le courant de l’année 2008.

Nous savions qu’allait se profiler un certain nombre de créations possibles alors que par ailleurs on dénombre ici et là un surnombre d’officines conséquent, notamment consécutif à la voie dérogatoire accordée à l’époque sur l’hypothétique arrivée de population et / ou de médecins.

Que pensez-vous de ce nouveau texte ?

En ce qui nous concerne, nous avions réfléchi dans un esprit très « santé publique », dans la perspective d’un maillage le plus optimal possible, devant satisfaire les besoins de plus en plus nombreux de la population.
Je pense que la loi telle qu’elle nous a été présentée est globalement un bon texte, qui a le mérite d’être clair et donc facilement utilisable, ce qui n’a pas toujours été le cas dans le passé.

Il représente d’autant plus un progrès qu’on est revenu à une notion qui m’est très chère, à savoir la prise en compte pour les transferts de la notion d’abandon de clientèle.
Ce qui me paraît un élément très important.

Pouvez-vous préciser la portée du concept d’abandon de clientèle ?

Si par exemple une officine ferme ses portes à Paris, à la suite d’un transfert, la santé publique n’en sera pas affectée car les besoins de la population seront toujours largement assurés. En revanche, cela ne sera pas forcément toujours le cas dans une zone rurale où à l’évidence le pharmacien va rester le seul bac + 6 à exercer avec des responsabilités qui vont sans doute bien au-delà de la simple dispensation des médicaments.

Plus simplement, dans une même commune, il me semble que l’on pourrait considérer comme

abandon de clientèle le fait de quitter le centre du bourg là ou la population est effectivement présente pour s’installer en périphérie, quelques fois à plusieurs kilomètres du centre, dans un secteur commercial dépourvu de toute population.

Si on permet au pharmacien de transférer alors qu’à l’évidence il rend des services essentiels, que restera-t-il ?

Nous savons tous que l’âge moyen de la population augmente et que de nombreuses personnes restent chez elles ; elles y sont d’ailleurs encouragées en raison du nombre insuffisant de structures d’accueil spécialisées. Et ce phénomène, qui pour des raisons de coût de la vie se développe surtout en dehors des grandes villes, ne peut que s’amplifier dans l’avenir.

Or, à la campagne, le nombre de médecins diminue.
En France, 3 000 officines sont installées dans des communes où n’exerce qu’un seul médecin prescripteur de plus de 55 ans. Cela signifie que d’ici 5 ans, 3 000 confrères sont susceptibles de se retrouver sans prescripteur.
Cela veut dire aussi que si on leur permet de transférer sans restriction, de nombreux confrères dans ce cas vont être sans doute très tentés de le faire.

Si on n’avait pas inclus cette notion d’abandon de clientèle, cela exposait ces communes, qui ont souvent moins de 2 500 habitants, à ne plus avoir ni médecin, ni pharmacien.

Mais comment dès lors assurer une viabilité économique à ces officines ayant perdu leur prescripteur ?

Pour moi, le corollaire de cette disposition est évident.
Si effectivement on s’achemine vers une déshérence médicale de cet ordre, dont la portée pourrait d’ailleurs être atténuée par de possibles installations de médecins venant d’autres pays européens, il va falloir donner à ces pharmaciens les moyens de continuer à exercer leurs activités dans des conditions acceptables, notamment en leur permettant d’étendre leur exercice à la prise en charge des soins primaires, voire en exerçant d’autres types de missions.
Il est impératif de donner à nos confrères les assurances nécessaires pour leur permettre de continuer d’exister pour la santé publique.

Nous allons donc travailler pour que ces pharmaciens soient des professionnels de santé reconnus, avec peut-être des prérogatives un peu différentes et le développement d’activités annexes, peut-être sous la forme de délégations de tâches. Cela fait partie des chantiers 2008 de l’Ordre.

Comment sera pris en compte en pratique ce risque d’abandon de clientèle ?

Cela impliquera des études de terrain au cas par cas.

S’il s’agit, par exemple, d’un transfert interdépartemental, il sera vérifié qu’au point initial qu’il n’y pas d’abandon de clientèle et qu’au point d’arrivée la population d’accueil est bien présente. Il s’agit effectivement de la population résidente et non de celle susceptible d’exister dans 10 ou 20 ans. Il faudra que ces deux critères soient remplis pour que le transfert soit autorisé.

Nous allons donc mettre en place une procédure spécifique au niveau de tous les conseils régionaux qui permettra à ceux-ci de se prononcer sur la pertinence des demandes de transferts qui leurs seront soumises.

Et qu’en est-t-il de l’extension de la capacité de transfert au niveau national ?

S’il est vrai que cela peut apparaître sur le papier comme une révolution, je doute qu’en pratique cela entraîne des changements considérables. Cette évolution présentera, à mon

sens, surtout l’avantage de permettre de surmonter plus facilement certains blocages administratifs susceptibles de survenir dans certains cas particuliers

Concrètement, si la demande de transfert concerne deux régions différentes, le dossier sera étudié « en miroir » par les instances de chacune d’entre elles : préfets, DRASS, conseils régionaux.


La nouvelle loi modifie aussi la donne en ce qui concerne les possibilités de regroupement ?

En effet et il s’agit d’un autre aspect particulièrement important.
Cela exige que nos confrères soient informés ; qu’il y ait une vraie pédagogie expliquant comment la loi va être appliquée, quels en sont les enjeux et les objectifs dès à présent et dans 5 ou 10 ans.

Pour moi, le regroupement représente vraiment LA solution pour diminuer le nombre de licences dans notre pays.
En effet, on ne le diminuera pas en transférant ; au mieux, on le stabilisera.

Le nombre de confrères pouvant se regrouper n’est plus limité et il est décidé un gel des licences pendant 5 ans ; ce gel pouvant être maintenu à la discrétion du préfet en l’absence d’évolution.

Je crois que c’est une chance pour l’officine et pour nos jeunes confrères.
Il faut que tous les confrères prennent pleinement conscience qu’au travers du regroupement d’officine ils ont une chance de travailler différemment et ainsi d’apporter plus à la santé publique.

J’espère que les regroupements vont être une manière de redistribuer les cartes de la santé publique, si je puis dire.
J’espère, notamment, qu’ils seront nombreux dans les grandes villes.
Et surtout qu’ils ne se réaliseront pas obligatoirement sur l’un des deux sites, cela pour résoudre le problème de la surface utile, nécessaire tout à la fois pour accueillir plus de personnel, développer de nouvelles activités comme le MAD et assumer de nouvelles missions.

Cela devrait donc entraîner une rationalisation de l’offre, de notre méthode de travail et la possibilité de développer des secteurs qui ne sont pas développables quand on est tout seul dans une petite officine, en dépit de toute la bonne volonté des confrères.

Le regroupement permet non seulement une mise en commun des moyens, mais aussi des énergies, des compétences et spécialités. Il faudra aussi autoriser la publicité propre à faire connaître ces dernières ; nous allons aussi travailler là-dessus car c’est très important.


Quelle est votre vision de l’activité de l’officinal dans le futur ?

Au 20ème siècle on nous a beaucoup présenté le pharmacien d’officine comme le dispensateur de médicaments :
Je trouve que c’est très réducteur, en fait, il n’est plus uniquement l’homme du médicament. Il est devenu un acteur de santé de plus en plus au service du patient.

D’ici quelque mois, le seul fait d’introduire la carte Sesam VITALE dans le lecteur ad hoc, avec l’accord du patient, déclenchera automatiquement l’ouverture du Dossier Pharmaceutique du patient. Cet outil présentera un intérêt considérable car il nous permettra d’assurer une prise en charge globale du patient.
Et cela même pour un client de passage.

Nous ne serons donc plus dans l’acte de dispensation pur, mais bien au-delà.

Grâce en partie au DP, le pharmacien va être de plus en plus un acteur de santé à part entière.

Je suis persuadé que le pharmacien s’impliquera activement au cours des prochaines années dans l’observance et aura capacité à intervenir dans celle-ci ; qui d’autres mieux que lui pourrait prendre en charge efficacement cette tâche ?
Le pharmacien est, en effet, l’un des rares professionnels de santé, avec les infirmières, à aller au domicile des patients. Et d’être ainsi un observateur privilégié de l’environnement de ce dernier. J’incite d’ailleurs vivement tous mes confrères à sortir de leur officine et à délivrer à domicile les médicaments, c’est très riche d’enseignements et donne au patient une autre perception du pharmacien.

Il va falloir réfléchir à la manière d’organiser l’observance autour du patient à travers l’acte pharmaceutique, notamment bien entendu grâce au DP et au suivi des prescriptions, incluant éventuellement une rémunération spécifique pour les actes d’observance.

D’une manière générale, je pense que des actes pharmaceutiques devront se développer dans l’avenir, correspondant à de nouveaux services, qui s’ajouteront à la structure actuelle de rémunération liée à la vente de produits.
Ce chantier est ouvert au sein de l’Ordre depuis juin 2007 et ce travail de réflexion va naturellement être poursuivi cette année.

Dans quelle mesure de nouvelles missions spécifiques pourraient-elles confier aux pharmaciens exerçant en zone rurale ? 

En zone rurale, ainsi que j’en ai déjà parlé, certains pharmaciens vont se retrouver sans prescripteur.
Dans ce contexte et en fonction des pathologies et des circonstances, je serais favorable à ce que ces confrères aient la possibilité de réaliser un certain nombre d’actes, comme une prescription restreinte et un renouvellement d’ordonnance.
Mais j’attache beaucoup d’importance à ce que la possibilité d’assurer de tels actes soit subordonnée à une formation spécifique du pharmacien, car il faut que nous ayons pour objectif d’arriver à des spécialisations reconnues et rémunérées comme telles.

Lors d’une récente réunion du conseil central A, il a d’ailleurs été décidé d’autoriser les officines à installer des défibrillateurs automatiques, car il nous semble majeur que les officines, quelle que soit leur lieu d’implantation, s’impliquent davantage dans les premiers soins.

Qu’en est-t-il de la médication familiale et du libre accès dont on parle beaucoup en ce moment ?

Nous avions ouvert un chantier concernant la médication officinale, mais je n’avais pas de raison de penser que Mme Roselyne Bachelot s’orienterait vers l’accès libre de ces produits.

Pour notre part, nous avions fait un état des lieux. Il était assez simple. Nous avions constaté un caractère très disparate du référencement de ces médicaments, sans être certains que tous les confrères aient réalisé celui-ci avec toute la pertinence nécessaire pour répondre au mieux aux besoins de la population…

Il me semble essentiel d’améliorer le référencement de ces médicaments, notamment au regard de leur composition, de faire un effort majeur d’information auprès du public en ce qui concerne la lisibilité du prix, peut-être même de réfléchir à une vraie politique de prix et d’organiser une formation pour la médication officinale afin d’optimiser le conseil.

Si donc la mission menée au sein du Conseil central A n’était pas très loin de ce que nous a dit Mme Bachelot, elle n’avait pas franchi le pas du libre accès qui selon nous ne représente pas

une nécessité.

A ce jour, je n’arrive pas à comprendre précisément quel intérêt majeur le patient va avoir à prendre en mains des boîtes différentes avec un spécialiste de l’autre côté du comptoir. En pratique, le patient ne va-t-il pas tout simplement soumettre au pharmacien plusieurs boites en lui demandant de choisir ?

Cela étant, si comme c’est probable, libre accès nous est imposé, il faudra absolument positiver et développer une vraie politique de la médication officinale.

Nous devons donc travailler dans cette direction, car cela va contraindre la profession à repenser profondément la manière dont doit être structurée l’approche de la médication officinale. Cela va représenter un travail de fond.
En sécurisant notre médication officinale ; par exemple en s’assurant auprès de la personne en face de nous s’il est le bénéficiaire réel du traitement et si c’est le cas en lui demandant sa carte Vitale afin de vérifier dans son Dossier Pharmaceutique si la prise du produit envisagé est bien compatible avec les autres affections éventuellement existantes ainsi qu’avec les traitements en cours.

Mais, il faut aussi avoir présent à l’esprit qu’un troisième acteur va bientôt arriver, à savoir les assureurs complémentaires ;

Si je réprouve les premières tentatives qui avaient un caractère sélectif, en ne garantissent pas le libre choix du patient et exigent le respect d’un « panier » ce qui est donc inconfortable pour tout le monde, il est très probable que de nouvelles expérimentations se développeront dans le courant de l’année 2008, qui placeront le pharmacien en situation de véritable acteur de santé dans le cadre d’une analyse personnalisée du besoin de chaque patient. Il s’agit là d’une véritable mission pour le pharmacien.

Mais attention, le pharmacien va devoir faire des choix. S’il souhaite faire le même travail qu’une GMS il a perdu. Car ses armes sont différentes et son objectif doit rester la santé publique.
Nous allons l’aider mais il faut que ce soit un mouvement de fond des confrères, qui doivent comprendre que l’Ordre ne peut à lui seul faire face à une telle évolution.

Il faut occuper le terrain, savoir anticiper et préparer des solutions alternatives !


Et s’agissant du Dossier Pharmaceutique ?

Je considère qu’à l’heure actuelle le DP est en très bonne voie. Il fonctionne parfaitement partout où il est testé.

Il sera prochainement élargie a une expérimentation plus importante ouverte à l’ensemble du territoire A l’issue de cette expérimentation chacun pourra constater combien le DP sera incontournable dans l’exercice de demain
Il est certain qu’en ce qui concerne l’activité du pharmacien il y aura l’avant et l’après DP !


Le médicament vétérinaire fera-t-il aussi partie des chantier 2008 ?
 

Oui et c’est d’ailleurs un combat que nous menons et qui se poursuivra tout au long de l’année 2008.
En effet, depuis la sortie du décret d’avril 2007 nous nous battons pour faire comprendre que ce décret est applicable par tout les ayants droits pharmaciens et vétérinaires.

Le médicament vétérinaire est un médicament comme un autre qui doit pouvoir être délivré par

tous les pharmaciens, dans toutes les officines.
En premier lieu il est impératif que les éleveurs puissent disposer de l’ordonnance qui doit leur être remise par le vétérinaire. Dès lors tous les officinaux pourront s’approprier ce problème, car il n’est pas normal qu’un décret qui va dans le sens de la santé publique ne soit pas appliqué.

Nous allons donc redoubler d’efforts cette année pour convaincre surtout les vétérinaires.


Enfin, qu’en est-il de l’injonction européenne ?

Nous sommes actuellement dans une phase de contacts et je ne puis en dire plus à ce stade.
Tant avec les autorités européennes qu’avec les autres pays européens qui sont dans le même cas que nous, comme l’Italie, notamment, qui a répondu de manière remarquable.

Au sujet précisément des SEL, je ne peux que déplorer que le texte consensuel auquel toute la profession était parvenue – auquel j’avais activement participé se soit apparemment égaré dans les méandres ministériels et n’ait pas abouti à une discussion législative. Cela aurait peut-être évité les difficultés consécutives à l’injonction européenne.

Ce projet prévoyait que chaque pharmacien exerçant en unipersonnel puisse avoir 6 participations directes ou indirectes dans des officines à travers des SEL. Rappelons à ce sujet qu’aujourd’hui plus de 12 % des officines sont exploitées en SEL.

Mais cet événement représente peut-être une chance ; celle de remettre à l’ordre du jour ce projet, en permettant de l’élargir, en essayant de l’améliorer, examiner si on peut aller un peu au-delà et envisager l’ouverture du capital à d’autres officinaux en exercice (adjoints) ou ayant exercés (adjoints et titulaires), pour faciliter plus efficacement la transmission des officines
Nous restons en effet dans l’idée que le capital des officines doit appartenir aux officinaux, qui jusqu’à présent n’ont jamais eu besoin de recourir à des capitaux extérieurs.

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